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Le sanglier est (ou est devenu pour échapper à l'Homme) essentiellement nocturne. Il est plutôt sédentaire et apparemment attaché à son territoire quand il est entouré d'obstacles, mais dans un milieu qui lui convient, il peut parcourir plusieurs dizaines de kilomètres dans la nuit et son aire vitale peut atteindre de 100 hectares à plus d 1 000 ha. Il sélectionne ses habitats selon la saison, l'heure du jour ou de la nuit et ses besoins alimentaires.
Les déplacements importants d'individus ou de groupes sont supposés induits par le manque de nourriture ou d'eau, le dérangement (poursuite par les chiens, chasse en battue, chantier, etc.). Les sangliers peuvent ainsi, seuls ou en groupe, parcourir des distances très importantes, traverser des fleuves et des routes, ce qui occasionne de nombreuses collisions avec des véhicules. Néanmoins, les individus semblent généralement ensuite chercher à revenir sur leur territoire.
Le sanglier, omnivore et volontiers fouisseur, consomme de très nombreuses parties d'un grand nombre de végétaux (tubercules, rhizomes fruits dont les glands et les noix, céréales, etc.), des champignons (dont champignons à fructification souterraine tels que truffe ou truffe du cerf), de nombreux animaux (vers, mollusques, insectes et leurs larves, petits mammifères, lissamphibiens, oiseaux et autres sauropsides) morts ou vivants. S'il est affamé, il est réputé pouvoir occasionnellement s'attaquer à un animal plus grand mourant, voire à une brebis en bonne santé, en particulier lors de la mise-bas. Il se montre volontiers nécrophage.
Régulièrement, les sangliers se vautrent dans la boue dans des lieux appelés « souilles », et se frottent avec insistance contre les troncs d'arbres avoisinants, pour se débarrasser d'un certain nombre de parasites, pour réguler leur température corporelle et marquer leur territoire.
Ils dorment dans de petites dépressions du sol, sèches, bien dissimulées, nommées « bauges ».
Les compagnies de sangliers sont constituées d'une ou plusieurs laies suivies de leur progéniture. Les ragots (sangliers de 2 à 4 ans) ferment la marche lors des déplacements, mais sont remplacés par des mâles plus âgés en période de rut. Les cortèges sont souvent bruyants, non seulement par le bruit lourd des pas, mais aussi par les grognements, cris, soufflements et autres reniflements. Cependant, les sangliers savent se montrer discrets et silencieux s'ils se sentent menacés.
À l'approche de l'homme, le sanglier prend généralement la fuite avant qu'on ne l'ait détecté et peut se montrer étonnamment agile et rapide. Une laie pressentant un danger pour ses marcassins, peut se montrer dangereuse et charger, ou attaquer un chien, de même qu'un adulte blessé. Irrité, un sanglier claque violemment des dents ; on dit alors qu'il « casse la noisette ».
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C'est un petit animal agile et très rapide, à la robe brunâtre et à la face plutôt grise, qui atteint à l'âge adulte des tailles variant selon les individus, de 57 à 67 cm (62 en moyenne) de hauteur au garrot pour les femelles et de 62 à 72 cm (67 en moyenne) de hauteur au garrot pour les mâles, avec une longueur du corps de 90 à 105 cm pour les femelles et de 105 à 120 cm de long pour les mâles. Leurs poids varie 10 à 20 kg pour les femelles contre 15 à 30 kg pour les mâles (35 maximum dans un habitat très riche). Ils peuvent vivre jusqu'à 15 ans (avec un record de 20 ans, mais la plupart ne dépassant toutefois pas 10 ans dans la nature). À âge égal, le mâle pèse 2 à 3 kg de plus que la femelle. De par sa taille, il est considéré comme le plus petit cervidé indigène d'Europe.
Il porte des bois caducs (qui tombent chaque année) et plutôt courts. Le chevreuil est dit anoure (c'est-à-dire sans queue) et artiodactyle (il marche sur un nombre pair de doigts porteurs, à chaque membre).
Pelage : celui du faon est tacheté durant deux mois, les taches sont alignées contrairement à celles du faon de cerf. Le chevreuil subit deux mues par an, au printemps (le pelage devient roux vif) et en automne (le pelage vire au gris-brun), avec une mue plus précoce chez les jeunes. En hiver, certains chevreuils ont la base du cou ornée d'une ou deux taches claires, dites serviette.
La tache claire et érectile qui orne le fessier est dite miroir ou rose ; d'un blanc pur en hiver, elle devient jaunâtre en été.
Dimorphisme sexuel : le brocard a un corps plus trapézoïdal, au centre de gravité porté vers l’avant. Hormis en novembre-décembre, ses refaits et ses bois le distinguent de la femelle. En hiver, son miroir en forme de rein ou de haricot (alors que celui de la femelle a une forme de cœur) le distingue, de même que son pinceau pénien (de profil). La chevrette a un centre de gravité porté vers l'arrière et ne porte pas de bois.
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Les cerfs sont de grands herbivores ruminants présents dans l'hémisphère nord.
Originellement adaptés aux milieux ouverts enherbés ou à des zones de type savanes tempérées (broutage de feuilles et bourgeons à différentes hauteurs), ils ont formé des populations et sous-populations qui ont évolué, sous la contrainte des dernières glaciations, et plus rapidement ensuite sous la contrainte de la chasse par l'homme et de l’anthropisation des paysages. À la différence du cerf megaloceros, ils ont, sur une part significative de leur aire potentielle de répartition survécu aux chasseurs du paléolithique et du néolithique en se réfugiant dans les zones de forêt dense. Les grands cervidés doivent cependant affronter localement des phénomènes d'insularisation écologique notamment dû à la fragmentation des forêts où ils se sont réfugiés, ou au fait que certaines populations sont issues d'un petit nombre d'individus réintroduits (risques liés à la consanguinité). Des sous-populations ont pu évoluer de manière assez divergente, notamment dans le contexte d'insularisation écologique des îles méditerranéennes au Pléistocène, avec des variations de taille, mais aussi fonctionnelles (par exemple de l'appareil masticateur ou des os du pied, qui sont probablement des adaptations aux modifications des niches écologiques occupées. Le « mégacérin de la Sardaigne » et le « cerf de Sicile » devaient être des herbivores agiles et rapides. Le « megacérin de Sicile », semble quant à lui avoir été plus adapté à des milieux plus fermés et boisés.
En Crète, les petits mégacérins, même peu agiles, devaient être adaptés à des terrains durs et accidentés, sans qu'on sache exactement quelle pouvait être leur nourriture.
Couleuvre à collier
La Couleuvre à collier, Natrix natrix, est une espèce de serpents de la famille des Colubridae. Elle peut arborer des couleurs allant du gris au noir, en passant par le brun et le verdâtre, mais elle est généralement reconnaissable au motif clair qu'elle porte sur la nuque et qui lui a valu son nom vernaculaire. Sa taille varie de 65 cm à plus de 1,40 m, voire jusqu'à 2 m, les femelles étant plus grandes que les mâles.
Ce serpent est largement répandu en Europe ainsi qu'en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Il vit généralement non loin des cours et plans d'eau, où il trouve les amphibiens dont il se nourrit principalement. Il peut également chasser des poissons ou des micromammifères. Il peut se déplacer rapidement et avec aisance, aussi bien sur la terre ferme que dans l'eau. Il est non venimeux et inoffensif pour l'Homme. L'espèce est ovipare et a une espérance de vie d'environ 25 à 28 ans.
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Son poil peut être brun, noir, marron. Elle a un corps trapu, les oreilles rondes. La marmotte a des membres courts et puissants avec une longue queue. Sa taille est de 46 à 66 cm et elle pèse de 2 à 9 kg. On l'appelle le siffleux car quand il y a un danger, elle siffle pour donner l'alerte aux autres marmottes, qui vont se réfugier dans leur terrier. Elle vit de 4 à 10 ans en captivité et de 4 à 8 ans en liberté.
La marmotte est caecotrophe, c’est-à-dire qu'elle digère deux fois ses aliments en ingérant certaines de ses propres crottes. En Europe, la marmotte adulte pèse de 4 à 8 kg (vieux mâles) et s'accouple au mois de mai. Sa gestation dure 33 ou 34 jours alors qu'une portée peut compter 3 ou 5 petits.
Les bébés marmottes, appelés marmottons, naissent fin mai à début juin. Les marmottes ont de 3 à 5 petits par portée. À la naissance, les marmottons mesurent à peine 3 cm et pèsent environ 30 g. Ils ont les yeux fermés et n'ont pas encore de poils. Les petits restent un à deux mois dans leur terrier avant de sortir au mois de juillet.
La marmotte hiberne presque 5 mois. En automne elle mange énormément pour constituer les réserves de graisse qui lui permettront de survivre. Pour ne pas brûler ses réserves trop vite elle vit au ralenti. Son cœur bat très lentement. Elle se réveille environ toutes les quatre semaines pour faire ses besoins. S'il fait moins de 3 °C sous terre, la marmotte doit se réveiller et bouger pour ne pas mourir de froid.
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Les lièvres constituent le genre Lepus, famille des Léporidés. Ce sont des petits mammifères sauvages herbivores proches des lapins. Il existe une trentaine d'espèces de lièvres de par le monde qui diffèrent entre elles par leur taille, leur coloris ou leur mode de vie. Les lièvres sont des animaux relativement solitaires vivant parfois en couple.
Les lièvres sont fins, légers et possèdent de longues pattes postérieures, très musclées qui leur permettent de se propulser en bonds très rapides lorsque c'est nécessaire. Le lièvre d'Europe peut ainsi se déplacer à une vitesse de 60 km/h en moyenne et atteindre 80 km/h en pointe[1] et peut aussi faire des bonds de 2 mètres à la verticale, ce qui est impressionnant pour un animal de sa taille.
Ils font partie de la culture populaire et constituent traditionnellement un gibier de chasse recherché.
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Le Renard roux (Vulpes vulpes), ou Renard commun, est l'espèce de renard la plus répandue en Eurasie, en Amérique du Nord, en Afrique du Nord et en Australie. C'est un mammifère au pelage roux marqué de blanc sous le ventre et la gorge, au museau pointu, aux oreilles droites et à la queue touffue. L'espèce est classée dans l'ordre des carnivores, mais il a un régime alimentaire omnivore à prédominance carnivore, et se nourrit surtout de rongeurs et de lapins, mais aussi d'insectes, de poissons ou de fruits. Il est ainsi très opportuniste, ce qui lui permet de s'adapter à des milieux très différents et de modifier son alimentation suivant le mois de l'année. Le Renard roux se reproduit en février, pour une mise bas de mars à mai. Celle-ci s'effectue à l'abri d'un terrier, alors que, le reste de l'année, le renard vit presque exclusivement au grand air. Les petits sont d'abord nourris par le lait de leur mère, puis, petit à petit, le couple de parents leur amène de la viande. Ils commencent à sortir du terrier au bout de quatre semaines, sont sevrés à neuf semaines, et, après avoir passé l'été avec leurs parents, ils se dispersent à l'automne. L'ampleur de la dispersion et la taille des portées varient suivant les ressources alimentaires du milieu et la mortalité, permettant à l'espèce de maîtriser ses effectifs. Son opportunisme et sa grande faculté d'adaptation, qui lui ont permis de coloniser une grande partie de l'hémisphère nord, en font un des mammifères les plus répandus de la planète.
Le Renard roux est un animal considéré comme rusé, et souvent représenté ainsi dans les contes, comme dans les fables d'Ésope, que Jean de La Fontaine reprend plus tard, ou dans les légendes asiatiques, où il apparaît comme malicieux et doté de pouvoirs magiques. L'homme le chasse pour sa fourrure, pour le plaisir, pour ses déprédations sur les petits animaux d'élevage et aussi parce que le renard est un des vecteurs de la rage et de l'échinococcose alvéolaire, mais une campagne de vaccination anti-rabique a rapidement permis d'éradiquer la rage d'Europe de l'Ouest. En Europe les chasses à courre sont progressivement interdites depuis le XXe siècle. Le Renard roux côtoie également l'Homme dans les villes, qu'il investit petit à petit, se nourrissant de déchets et se réfugiant dans les parcs et jardins des quartiers résidentiels. Des élevages ont été créés pour approvisionner le marché de la fourrure.